Atelier sur "L'élaboration de formes est-elle le moteur de la cognition ?"Workshop on "Can we consider the construction of Forms as the engine of cognition?"
vendredi 5 (après-midi) et samedi 6 Avril 2002 |
Journées d’étude organisées par
Jean Lassègue (Lattice, CNRS -ENS), Giuseppe Longo (Informatique, CNRS-ENS)
Vendredi 5 : Salle Jules Ferry (29, rue
d’Ulm)
Samedi 6 : Salle Jules Ferry (29, rue d’Ulm)
Les élèves scientifiques et
littéraires de l’Ecole sont vivement invités
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Géométrie et Cognition http://www.di.ens.fr/~longo/geocogni.html groupe de travail du CENECC : CENtre d'Etudes des systèmes Complexes et de la Cognition (Département d'Etudes Cognitives de l'ENS) http://www.cenecc.ens.fr, http://www.cognition.ens.fr/
Avec
le soutien de l'
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Les différentes théories de la Forme, en reprenant à leur compte le problème de la constitution de l'objectivité, se sont démarquées de la réponse formulée par la théorie kantienne du schématisme qui tentait d'unifier deux champs préalablement séparés, l'activité catégorielle de nature logique et la passivité de la perception dite sensible. En dégageant, à partir d'un niveau unique de réalité, la notion de Forme, le problème de l'objectivité s'est trouvé naturalisé et il est devenu proprement cognitif : l'objectivité est le résultat d'une construction de repères, liée à des pratiques spécifiques, au sein des différents domaines de l'expérience, qu'ils soient biologiques, écologiques, langagiers ou sociaux. D'où l'importance capitale, dans cette construction de repères, de la géométrie, conçue comme génératrice de la construction des Formes. Si cet aspect générateur a tout d'abord été référé aux Formes elles-mêmes, comme dans la perspective de René Thom, on l'a rapporté par la suite aux interactions entre la Forme et son milieu, interactions qui deviennent alors de nature sémiotique. Trois directions demandent alors à être pensées conjointement pour rendre compte de la notion de Forme : l'interaction avec le milieu, l'activité sémiotique qu'elle y déploie et la géométrie qu'elle rend possible. Ce sont ces trois directions que l'atelier voudrait mettre en évidence.
PROGRAMME PRELIMINAIRE
14h30 15h20 : Victor Rosenthal (Psychologie, INSERM)
« Formes, sens et temps »
Questions (10 mn)
15h30 16h 20 : Alain Prochiantz (Biologie, CNRS-ENS)
« Etre et ne pas être un animal »
Questions (10 mn)
16h30 17h 20 : Dominique Lestel (Psychologie, ENS)
« A propos de la forme de l'animal »
Questions (10 mn)
9h 30 10h 20 : Michael Stadler (Univ. de Brême)
« Gestalt change and cognitive flexibility »
Questions (10 mn)
10h 30 11h 20 : Yves-Marie Visetti (Linguistique, Lattice-ENS)
« Forme Gestaltiste et sémantique »
Questions (10 mn)
11h 30 12 20 : Lorenzo Magnani (Univ. Pavie et
Georgia Tech) :
« Géométrie, raisonnement abductif et cognition »
Questions (10 mn)
14h 30 15h 20 : Jean Lassègue (Philosophie, Lattice-ENS)
« Pertinence de la notion de forme symbolique »
Questions (10 mn)
15h30 16h 20 : Arturo Carsetti (Univ. Rome II)
« Intuition catégoriale et production des formes »
Questions (10 mn)
16h30 17h 20 : Emmanuel Guy (Maison de la Préhistoire et de l'Ethnologie - Nanterre)
« La notion de style au Paléolithique : mise en évidence d'une forme symbolique »
Questions (10 mn)
17h 30 : débat animé par Daniel Andler et Giuseppe Longo