Salle Verdier
Bernard Victorri
RESUME' :
Toutes les langues possedent des systemes de marqueurs grammaticaux qui
permettent d'exprimer des relations spatiales. Ainsi, pour prendre un
exemple d'un tel systeme en francais, il existe un certain nombre de
prepositions dites "spatiales" qui servent a localiser une entite par
rapport a une autre, a evoquer une direction de mouvement, etc.
Mais, comme nous le verrons en analysant en detail les quatre prepositions
"dans", "sur", "sous" et "en", le comportement semantique de ces marqueurs
presente deux caracteristiques deconcertantes : d'une part le sens spatial
precis d'une preposition donnee change suivant l'enonce dans lequel elle
est inseree, et d'autre part toutes ces prepositions sont aussi employees
dans des sens qui n'ont rien de spatial.
On peut alors se demander si la structure de ces systemes de marqueurs
provient de la structure geometrique de l'espace physique qu'elles servent
a decrire, ou si elle ne releve pas plutot d'une structure cognitive plus
generale, a l'oeuvre dans toute activite de langage, dont il s'agirait
alors de decouvrir les proprietes.
Vers 15.30, pause et ensuite discussion.
4 -Le mercredi 1 Décembre 1999, de 16h à 19h (ou 19h 30).
SALLE R, étage -2
Dépt. de Math. et Informatique, ENS
Jacques DROULEZ
"La perception des formes à partir du mouvement: comparaison
vision active et vision passive".
Résumé:
5 -Le mercredi 26 Janvier 2000,
Dept. de Math et Informatique
Ecole Normale Superieure
45, Rue D'Ulm
75005 Paris
LTM, CNRS-ENS
Introduira le theme : "Semantique des langues et geometrie"
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45, Rue D'Ulm, 75005 Paris
La réunion sera introduite par
LPPA, Coll`ege de France
Les modèles de détection du mouvement 2D puis 3D, ainsi
que les modèles de perception de la forme à partir du mouvement
font classiquement appel à des notions d'invariance par diverses transformations (translation spatio-temporelle, rotation
et translation 3D). Cependant, ces modèles ne rendent pas toujours
compte des évaluations perceptives, notamment lorsque l'observateur est confronté à plusieurs
indices contradictoires sur le mouvement et la structure tri-dimensionnelle
de l'environnement. La perception des formes à partir du mouvement doit donc être replacée
dans le contexte général de la fusion d'informations. Cette
discussion sera illustrée à l'aide de programmes de démonstration et de résultats expérimentaux obtenus
en condition de vision active.
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les activitées de "Géométrie et Cognition", pour le millenium, commencent par un
"Les grandeurs incommensurables dans la mathématique grecque".
17h Discussion, pause.
17h30 : David Fowler
(Universite' de Warwick)
"Greek geometry as the language of problem solving".
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AUTRES REUNIONS 2000/01:
23 Février, Francis Bailly (Physique, CNRS):
"A propos de l'espace et du temps en physique"
(le problème sera pose' aussi pour certaines aspects de la biologie) (Salle Verdier, rdc)
8 Mars, Catherine Thinus-Blanc (Neurosciences cognitives, Univ. Marseille):
"Le codage "géométrique" de l'espace chez l'animal".
26 Avril, Luc Steels (Sony CSL, Paris and VUB AI Lab, Bruxelles) ==>> SEANCE REPORTEE (OCTOBRE OU NOVEMBRE)
"Emergence de concepts géométriques"
17 Mai, Yves Fregnac (Neurobiologie, Inst. A. Fressard))
"Le cortex visuel réfléchit avant de renvoyer une image:
Physiologie
intracellulaire et implications théoriques"